La musique instrumentale et néoclassique de cet artiste est une véritable perle de délicatesse et de douceur. Son potentiel cinématographique est palpable tant ses créations suscitent des émotions fortes et des images mentales à profusion.
Jordane Tumarinson hérite sa sensibilité artistique d’un père photographe et d’une arrière-grand-mère pianiste et chanteuse lyrique. C’est pourtant seulement à l’âge de 19 ans qu’il se met au piano familial et s’y découvre un certain talent. Durant quatre ans, il pratique assidûment et apprend à reproduire à l’oreille les chansons de ses groupes fétiches comme Pink Floyd ou Radiohead avant de s’intéresser au classique avec Chopin, Beethoven ou Rachmaninov.
Encouragé dans une voie médicale, il délaisse le clavier au profit de ses études et s’installe comme ostéopathe et acuponcteur dans l’ouest de la France où il pratique durant plusieurs années. Il lui faudra attendre ses 33 ans pour que le piano retrouve une place dans sa vie, et avec lui, pour la première fois, l’envie de s’essayer à la composition.
C’est là que Jordane Tumarinson se révèle à lui-même et découvre un flux de créativité intarissable qu’il ne peut désormais plus refréner. Des dizaines de morceaux jaillissent de ses doigts, dictés par une inspiration intuitive et sensuelle, comme s’il fallait exprimer tout ce qui avait été retenu jusqu’alors et rattraper le temps perdu. Les différentes couleurs musicales deviennent autant de clés pour libérer des émotions, sentiments ou sensations oubliées et les mélodies revêtent alors une dimension thérapeutique qu’il s’agit de partager.
Il décide pour cela de fixer ses créations sur des enregistrements qu’il réalise seul chez lui et de les dévoiler sur le web. Ses instrumentaux cinématographiques, tantôt oniriques, tantôt rythmés, toujours épurés, rencontrent alors un intérêt fulgurant sur les plateformes de streaming et ce, sans communication et sans entourage. Son titre Morphée est un véritable succès digital dépassant aujourd’hui 11 500 000 écoutes tandis que son album L’envol lui ouvre les portes des labels européens.
Passionné et hypersensible, l’artiste prolifique divulgue de nombreux singles inédits et réalise non moins de cinq albums entre 2018 et 2020. Tissés autour de thématiques qui lui sont chères, les titres sont pensés comme autant d’histoires émotionnelles qui se succèdent dans un tout cohérent, voguant librement entre le néoclassique et la musique contemporaine romantique.

Sydney Poma débute le piano à l’âge de 5 ans. Après quelques années d’apprentissage, elle décide rapidement d’en faire sa priorité en intégrant le Conservatoire National de Marseille.

Elle y développe ses talents d’interprète du répertoire et classique & romantique, parcourant avec expertise les œuvres de ses Maitres comme Chopin, Beethoven, Liszt… Forte d’une créativité originale, Sydney se tourne parallèlement vers la composition, en créant ses premières pièces de musiques symphoniques et de musique de chambre. En 2002 elle choisit d’intégrer le Conservatoire National de Toulon. Elle obtient en 2004 un 1er prix de piano, 1er prix de musique de chambre, puis 1er prix de perfectionnement en 2005.
Après l’obtention de ses diplômes, elle s’installe à Paris et se consacre entièrement à sa passion pour la composition, en se spécialisant pour le cinéma, composant ainsi les musiques de nombreux films et documentaires .
Elle sera sélectionnée par Élisabeth DEPARDIEU pour participer à l’université de cinéma Émergence visant à mettre en relation de jeunes cinéastes et jeunes compositeurs.

En 2012, elle est l’une des dix lauréats du Festival International du Film d’Aubagne, lui donnant le privilège de composer auprès de réalisateurs talentueux et ainsi étoffer son engouement et talent pour la composition cinématographique. En 2015, ses compositions pour le cinéma seront multi primées lors de festivals internationaux. Elle sera notamment récompensée par de nombreux awards pour la meilleure musique de film à Londres et Los Angeles. Ses musiques et ses interprétations relèvent d’une sensibilité extrême, unique. Passionnée, hyper sensitive, profonde, bouleversante, sa musique touche les âmes sans détour, et sans artifice. Elle se renforce avec les années et trouve ses influences auprès de Richter, Einaudi, Riopy…

Sydney développe aujourd’hui son activité de concertiste et de compositrice, avec de nouveaux projets tournés vers la volonté de parler à travers le monde, les âges et le temps…. grâce à sa musique.

Six ans après Crescent Hôtel, un album alors encensé par des critiques élogieuses, Antoine Bataille nous propose une nouvelle épopée musicale. Dès les premières notes de “Suspendus”, porte d’entrée vers la Forêt d’Antoine Bataille, une multitude d’images à la beauté sombre s’imposent. Elles se renouvellent, parfois en prenant un éclat plus lumineux, sur tous les titres de cet album, un nouveau chapitre qui vient compléter une œuvre déjà dense. Qualifier la musique de l’artiste n’est pas chose aisée.

Chanson rock littéraire pourrait être la plus fidèle description, tant la tension et les arrangements répondent de manière incandescente aux textes travaillés, ciselés, taillés dans le granit de la métaphore.
Entre musique foisonnante à tendance électronique, poésie pure et ambiance mystérieuse, Antoine Bataille nous propose d’arpenter des sentiers trop peu connus dans le paysage musical français actuel.